Dans la vie de chacun, le lieu de résidence est très important. Permettez-moi de vous dire comment Les Jardins de Montarville l’ont été pour papa.
À son congé de l’hôpital, on l’a envoyé dans un CHSLD où il est rapidement devenu très malheureux. Le hasard a fait que mon fils Éric avait fait la connaissance de Sébastien Harvey lors d’un tournoi de golf de bienfaisance, et avec lequel j’ai eu un premier contact. Dès lors, il fut évident que vous n’étiez pas un centre d’hébergement ordinaire, mais une maison extraordinaire. Suite aux formalités d’usage, le moment d’y amener papa se concrétisa.
à son arrivée, on l’attendait comme s’il était une connaissance de longue date. À l’entrée même, des personnes qui deviendraient presque des membres de sa famille; Manon Radu et CHantale Bergeron entre autres l’accueillirent par un chaleureux « Bonjour monsieur Vachon », qui le rassura sur le champ et le fit sourire spontanément. J’ai alors compris que mon choix était le bon. Ce n’était pas une mise en scène car, tout au long de son séjour chez vous, il se sentit chez lui. J’en ai été un témoin prévilégié lors de mes visites fréquentes et lors d’un bref séjour chez moi où nous l’avions amené pour une fête avec sa trousse de médicament s et ses vêtements de rechange pour le garder quelques jours. Le soir venu, il demanda qu’on le ramène chez lui aux Jardins de Montarville plutôt que de demeurer chez moi. Comme témoignage de bien être, il est impossible de trouver mieux.
à un moment donnée suite à un malaise, il fut transporté à l’hôpital. Il devint alors évident qu’il était en fin de vie et la norme voulait qu’on l’envoie en CHSLD, mais il exprima que son vœux le plus cher était d’aller finir sa vie aux Jardins de Montarville. Vous n’avez alors ménagé aucun effort pour lui procurer ce qu’il souhaitait; relocalisation de sa chambre au rez-de-chaussée avec l’aide de Stéphanie et de Marcel votre homme à tout faire.
Avec votre collaboration nous avons pris des ententes avec le CLSC afin de lui procurer un lit et autres accessoires appropriés à sa condition précaire. Plus important encore, vous avez assuré les autorités concernées que vous aviez le personnel et les compétences pour lui prodiguer les soins de fin de vie appropriés et requis par son état.
De plus, vous m’avez accommodée au cours des derniers jours afin que je puisse séjourner dans sa chambre et dormir auprès de lui jusqu’à son dernier souffle. Vous m’avez encouragée. À un moment donné, j’ai quitté la chambre pour une collation et à mon retour, j’ai trouvé Chantale Bergeron et Isabelle en train de laver papa avec une douceur et une chaleur humaine palpable, les larmes aux yeux comme s’il était un membre proche de la famille. Comme attention personnalisée jusqu’à la fin il ne se fait pas mieux, ce n’était pas une tâche que vous accomplissiez mais un acte d’amour que vous posiez.
En me remémorant la dernière année de vie de papa et à l’occasion des Fêtes, permettez-moi de vous remercier et de vous offrir mes vœux de Santé, Bonheur et Paix les plus sincères. Encore une fois, Merci en particulier à Manon Radu, à Chantale Bergeron, à Isabelle et Stéphanie, et aux autres préposées qui se sont si bien occupées de papa à un moment ou l’autre de son séjour avec vous.
Finalement, sincères remerciements et félicitations à Sébastien Harvey qui sait faire preuve d’humanité et de compassion exemplaire à titre de propriétaire d’un si bel établissement dont le modèle devrait être copié à la grandeur de la province pour le bien-être de tous.